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Les quartiers disparus du Vieux-Marseille

De André Bouyala D’Arnaud


    « Il y a cent ans, en 1860 (l’année où fut inauguré le Palais de la Bourse), Marseille possédait encore toute sa vieille ville circonscrite entre le Vieux-Port, la Joliette, le boulevard des Dames, le cours Belsunce et la Canebière. Cette ville occupait l’emplacement de Marseille antique, puis médiéval. Elle demeurera enserrée dans ses remparts jusqu’à l’agrandissement ordonné par Louis XIV en 1666. Jusque là elle avait eu successivement cinq remparts, à travers les siècles…"

    Donc en 1860, au moment où Napoléon III vint inaugurer ce Palais de la Bourse, le Vieux-Marseille existait encore dans sa totalité. C’est pendant le séjour de Napoléon III que fut arrêté le premier projet d’urbanisme qui amena la destruction d’une partie de la vieille ville : le percement de la rue Impériale (actuellement rue de la République) … »

Extrait

    Ce chantier pharaonique fut réalisé en 2 ans seulement et nécessita la destruction de 935 maisons, la disparition de 23 rues, le déplacement de 16.000 personnes, le creusement d'une tranchée de 250 m. de long et de 15 m. de profondeur dans la butte des Carmes donnant près de 800.000 m3 de déblais. Dans son allocution, à l'occasion du centenaire du Palais de la Bourse, l'auteur nous fait une évocation historique et anecdotique de ces quartiers aujourd'hui disparus au travers de quelques unes de ces rues oubliées.


Conférence donnée le 15 novembre 1960.

Extrait de « Marseille sous le Second Empire,

Centenaire du Palais de Bourse », 1960.