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Marseille et ses vieux quartiers :

Saint-Jean – Le Panier « les Rues Chaudes »

De Pierre Allégrini


    « Le Club Cartophile Marseillais s ‘honore de réunir des collectionneurs fins gourmets. on y rencontre une majorité d’amateurs véritables dont le plaisir consiste à « cultiver » les trouvailles. Celles-ci, en piquant leur curiosité, les incitent à chercher des compléments de proche en proche dans une documentation élargie, variée, parfois insolite, ce qui permet de les mieux situer dans leur environnement. En retour ces morceaux de carton traités et choyés de la sorte, apportent à leurs propriétaires des joies inespérées, de nouvelles découvertes, car ils ont su décrypter leurs secrets et les faire parler. Un tel enchaînement peut mener loin puisque c ‘est bien là celui de l’amour Le portrait que je trace convient parfaitement, même si sa modestie doit en souffrir, à notre ami Pierre Allégrini. Très ancien adhérent du Club, il y remplit les délicates fonctions de bibliothécaire avec un zèle minutieux. Issu d’une famille corse fixée depuis trois générations dans le quartier du Panier, cet ancien marin a promené sur les océans la nostalgie de ses origines. Actuellement en exil près de l’église Saint-Pierre, il réunit depuis des années cartes postales et documents relatifs aux vieux quartiers marseillais, et plus particulièrement au Panier, car il est né et a grandi Place de Lorette! Fervent lecteur et curieux de tout ce qui concerne notre cité, glanant ici et là images ou informations, remuant des souvenirs mémorisés avec précision, notre ami a construit d’épais dossiers sur le passé de Marseille. Il nous a confié le premier consacré à la paroisse Saint-Laurent et enrichi des souvenirs personnels d’un prêtre, fils de pêcheur bien sûr l’abbé G. Spinosa-Bénédit. Mais une collecte plus copieuse et variée se rapporte au Panier C ‘est pourquoi le Club Cartophile Marseillais a choisi d’en faire la substance de sa revue annuelle « La Voix du Passé », n° 2, pour l994.

    Je préviens les lecteurs qu’ils ne trouveront dans ces pages ni révélations, ni réponses à des pro- blêmes historiques soulevés par les recherches d ‘érudits professionnels. Pierre Allégrini, homme patient mais passionné, a fait son miel de tout avec le plaisir sans cesse renouvelé et la joie naïve du découvreur De bons yeux, des ciseaux, de la colle, cela ne suffit pas bien sûr pour prendre rang dans la lignée qui va d ‘Augustin Fabre à Adrien Blès en passant par Bouyala d’Arnaud ... On sait que la « compile » est à la mode aujourd’hui. Mais compiler de bonne foi et par goût avoué ce n ‘est pas non plus plagier on en conviendra ... Et puis notre ami ajoute à sa candeur de collectionneur une telle spontanéité, une telle fraîcheur quand il raconte ses propres souvenirs qu ‘il en devient émouvant. Lorsqu’il s ‘indigne, point n ‘est besoin alors de relancer son discours! De surcroît peut-être, grâce à lui, nous saurons enfin ce que fut le Panier. »

Présentation de Louis Roubaud Mars 1994


Sommaire

142 p (2003), Nombreuses illustrations

Editions : Club Cartophile Marseillais, 20 Euros

ISBN :-inconnue