La banlieue de Marseille
Cet ouvrage se propose de faire l’historique du territoire marseillais, quartier par quartier, ainsi que la description de chacune des agglomérations comme celle des Accates, en passant par des lieux comme Malpasset, la montagne de Ruissatel ou La Valentine.
Tout au long de l’histoire, et contrairement à une idée reçue, le territoire de Marseille a peu varié dans son étendue. En revanche, il est certain que le passage de César ôta à Marseille une grande partie de ses prérogatives et de sa suprématie sur tout le littoral. Et des villes comme la Penne ou Allauch furent depuis longtemps indépendantes. Ainsi, l’étendue de Marseille a toujours été bornée par ses limites naturelles, soit par les chaînes de montagne qui cernent du Nord jusqu’à l’Est, des collines de la Nerte à l’anse de Port-Miou.
L’auteur Alfred Saurel, se livre aussi à une analyse de l’évolution démographique de Marseille au XIXe siècle, et nous montre de quelle manière l’augmentation de la population fut concentrée dans les agglomérations de banlieue, notamment dans les villages des anciens cantons Nord et Sud. Cette disparité entre la banlieue et la ville fut en grande partie due à l’établissement de manufactures, de fabriques et d’usines importantes, qui ont influé sur les mouvements de population, induisant une plus forte concentration d’habitat.
Enfin, l’arrivée dans la banlieue de Marseille des eaux de la Durance transforma un paysage aride en une terre fertile, ce qui inspira à l’écrivain Louis Méry les mots suivants : « Les lacs, les cascades se sont tellement multipliés, que le soleil, au cœur même de l’été, parvient difficilement à dissiper le voile humide de vapeurs flottants sur les champs ».
Le présent ouvrage est en fait un extrait du « Dictionnaire des villes, villages et hameaux du Département des Bouches-du-Rhône ».
214 p (1995), Réimpression de l’édition de Marseille de 1878
Illustrations N&B, Editions : Jeanne Laffitte
18,29 Euros, ISBN : 2-86276-268-7